9 Juin 2013
Il pleut, il pleut, il pleut
Aux fenêtres de mon âme ;
Il fait tout gris, il fait tout gris
Dans le ciel de mon avenir ;
Il fait si sombre dans ce logis,
Ce petit logis qu’est mon cœur.
Sans toi, sans toi, oui, sans toi
Que deviendraient mes nuits ?
Sans toi pour oreiller et pour réveil.
Sans toi à quoi bon me lever
Le matin si ce n’est pour te retrouver
Chaque jour dans le parc de l’amour ?
Sans toi, sans toi, oui, sans toi
Qui guidera mes pas aveugles
Sur les chemins de la vie,
Me montrer ces discrets sentiers
Qui valent pourtant le détour
Et les paysages qui nous entourent ?
Sans moi, sans moi, oui, sans moi
Dans quel fossé te serais-tu endormie,
Saoule des maux de ton passé ;
Te lèverais-tu encore au matin
S’il n’y avait pas eu l’aide de ma main
Pour sécher tes chagrins ?
Sans moi, sans moi, oui, sans moi,
Dis-moi quel avenir tisseras-tu,
Derrière quelle fenêtre te cacheras-tu
Sans moi, pour en écarter les rideaux ?
Sans moi oublie notre histoire
Comme si elle n’avait jamais existé.
Sans toi, sans toi, oui sans toi
Quel avenir aurais-je sinon aucun,
Combien de temps résistera mon âme
Fasse à mes démons et mon sombre destin ?
Qui empêchera qu’il pleuve dans mon cœur
Sans toi, sans toi, oui sans toi ?
© An Braz